Chaque personne pourrait donner une définition unique de ce qu’est la transidentité pour elle.
On parlera donc plus volontiers des transidentités qui pourraient être définies comme le fait chez une personne d’avoir une identité de genre autre que celle assignée à la naissance. La transidentité consiste donc à révéler son identité de genre et souvent le besoin d’adopter, ponctuellement ou définitivement, les comportements et attributs sociaux d’un genre auquel la personne s’identifie. Pour être reconnues par la société, certaines personnes entament une transition de genre. Celle-ci peut être sociale et/ou physique/médicale.
Etre trans, transgenre, transidentiaire ou présenter une incongruence de genre, est une question de diversité, pas de pathologie.
“L’expression des caractéristiques de genre, identités incluses, qui ne sont pas stéréotypiquement associées au sexe d’assignation de naissance, est un phénomène humain commun et culturellement diversifié qui ne doit pas être considéré comme intrinsèquement pathologique ou négatif.” (WPATH, 2010)
Identification biologique des individus en fonction de leur anatomie. Ce terme peut indiquer la partie de l’anatomie qui concerne les organes génitaux. Au niveau social, il va concerner l’identité biologique assignée à la naissance en fonction de données biologiques (anatomiques, génétiques, phénotypiques…).
Se dit de la dimension psychologique de l’identité sexuelle. Sensation / sentiment / conviction que nous avons tous concernant le fait d’être de genre masculin, feminin, ni un ni l’autre, ou les deux selon les normes sociales ou tout autre forme de genralité.
L’identité de genre relève exclusivement de ce que la personne pense, ressent et exprime. Pour être une personne trans, il suffit donc uniquement de ne pas s’identifier (totalement ou partiellement) au genre qui nous a été assigné à la naissance.
L’identité de genre est une donnée psychologique, elle ne dépend donc ni du comportement, ni de l’apparence, ni du corps, ni des goûts ou de l’orientation sexuelle de la personne. L’identité de genre de quelqu’un, c’est simplement la façon dont elle se pense, et elle s’identifie.
Cette identité de genre n’est pas nécessairement et entièrement contingent au sexe biologique/identitié biologique et indépendante de l’attirance pour telle ou telle personne.
Ressource : https://www.dilcrah.gouv.fr/ressources/guide-comprendre-les-transidentites
Elle se définit comme une attirance émotionnelle, affective et sexuelle que ressent une personne pour une autre.
Elle est donc indépendante du sexe biologique et de l’identité de genre des personnes.
Renvoie aux attentes sociales concernant les comportements des individus en fonction de leur position sociale et de genre.
La notion de rôle de genre est par conséquent l’idée que l’on puisse assimiler à un genre donné (masculin ou féminin) des comportements attendus au sein d’une société donnée.
Ces rôles de genre ont des origines multiples et conditionnent la vie des hommes et des femmes dans des domaines également très variés.
Facteurs influençant l’acquisition de spécificités de rôles :
Les rôles de genre constituent un « modèle » qui comporte un aspect normatif et désigne ce que “doit” faire un individu pour valider son statut. Ainsi, il comprend les tâches et les conduites qu’un individu est censé effectuer en fonction du statut qu’il occupe.
Les recherches ont établi que, malgré leur intime relation, les notions de rôle et d’identité de genre sont conceptuellement différentes et ne corrèlent pas nécessairement entre elles.
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